mamie denise

Moins 80 % ? Ça t-intéresse ?! Mamie D. scepticisme au programme jusqu’à ce que…

Moins 80 % ? ça t-intéresse ?

Moins 80 % ? ça t-intéresse ? Pourquoi ce titre ? La réponse en conclusion.

Mamie Denise… Tout un programme ! Je lui consacrerai surement un chapitre des mémoires :)..

 

Ma grand-mère s’appelle Denise.

En fait j’ai eu l’idée de cet article il y a quelques mois suite à l’expérience vécue avec ma grand-mère. Enfant, elle était surnommée  » la terrible » (prononcer terriple, oui dans le sud les anciens prononcent « ple » à la place de « ble »). Cette précision étant faite uniquement pour illustrer le caractère, fort, de la grand-mère. Je vous raconte cette expérience qui m’a apporté énormément de satisfaction.

Evidemment a grand-mère s’intéresse à moi et à ce que j’entreprends. Il faut savoir que Denise 88 ans bientôt à l’heure où j’écris l’article (NDLR je reprends l’écriture de l’article le 24/08 anniversaire de la grand-mère D) était il y a peu une femme débordante d’énergie, de courage et de détermination. Passionnée ou obsédée par le ménage, elle ne s’arrêtait qu’à de très rares occasions. Aujourd’hui la grand-mère a un peu moins de force et surtout beaucoup de douleurs. Les douleurs qu’un corps peut connaître après une vie de travail éprouvant autant que ce que la vie lui à donné à affronter. Ainsi il arrive à Mamie Denise de se plaindre d’une partie ou d’une autre qui lui fait mal.

 

Non de Zeus !!

Alors que j’étais en formation, j’ai pu observer l’un de mes formateurs faire ce que l’on appelle un « travail de sous-modalités« . Minute Papillon ; j’explique… Les modalités sont les façons que nous avons de percevoir le monde. L’utilisation de nos 5 sens que nous faisons. Entre parenthèse notre cerveau ne perçoit rien. Il traite les informations qui lui sont transmises. Il déchiffre les perceptions que notre corps fait par l’utilisation de nos sens. Les sous-modalités sont donc dans une modalité de perception toutes les nuances qui peuvent s’y trouver. Si l’on prend le sens de la vue, alors les sous-modalités seront la luminosité, le contraste, la netteté, les couleurs (vives et claires ou plutôt pastels).. pour les plus classiques !

Si on veut faire plus imaginatif alors on peut ajouter un filtre (sépia, pas très original me direz-vous.. Pas faux !) Ou si on veut de l’originalité, la vraie, la bonne grosse ! Alors on peut faire appel à la gamme entière des filtres insta et snapchat ; autant de truffes et d’oreilles de chien que de paillettes et autres arc-en-ciel (oui j’ai pas dit que c’était obligatoirement class) ! Pareil pour les 4 autres sens… Je ne vous fait pas l’affront de les énumérer ou de développer les sous-modalités de ceux-ci.

Donc le travail de « SM » est d’apporter un soulagement immédiat au symptôme que le corps exprime. Exemple, une migraine une douleur physique épaule genou ou une sensation une boule au ventre.
L’idée est donc de demander à la personne qui souffre de décrire sa douleur, de lui donner une forme une couleur ou l’associer à un symbole.
Une fois que la personne a identifié la représentation de ce qui la gêne ou de ce qui lui pose problème. Avec le travail de sous modalités nous lui faisons décrire cette douleur ou sensation désagréable en gardant le lien avec le symbole choisit. Et petit à petit en alternant le travail fait avec les sous modalités et en interrogeant la personne sur l’évolution de la forme. Nous travaillons à faire diminuer la représentation pour agir directement sur le symptôme. Ainsi progressivement la représentation évolue et le symptôme tend à disparaître.

 

Francis qui me bluff..

Nous abordons ces notions de façons théoriques et pratiques en formation. Cependant, hors champ, j’ai pu assister à une démonstration de l’efficacité des SM. Au cours d’une pause une collègue de formation Briguitte, éprouvait de fort maux de tête. Sans faire étalage de son mal de crâne, Briguitte se tenait la tête. Les mains appuyées sur le haut de son front, elle ne disait mots… C’est alors qu’en expert de la calibration, notre formateur lui demandait alors si cela pouvait aller. Et après que ma camarade ait fait état de son état, Francis lui demanda si elle souhaitait qu’il lui soulage sa migraine. Oui « pas de demande, pas d’action(s) ! » Après que Briguite ait donc fait sa demande Francis pris 5 minutes pour donner corps au mal de tête de B., lui faire associer une forme, une couleur et autres aspects. Une fois la représentation posée sur le mal, alors Francis jouait avec les aspects, passant de l’un à l’autre en demandant à notre sujet du moment ce qui pourrait aider à diminuer le symbole de sa douleur.

Et plus Francis va dans le sens d’une diminution du symbole et plus la douleur, la gêne s’amoindrit. Au bout de ces quelques minutes Francis demanda alors comment se sentait B. et presque « bizarrement » car témoin au premier chef, elle ne sût expliquer comment elle se sentait bien mieux. Elle avait bien moins mal ! Mais surtout elle était stupéfaite par l’expérience qu’elle avait vécue.. Nous nous étions bluffés.

 

Ma première fois !

On s’en souvient toujours, n’est-ce pas ? Pour mon cas c’était avec Myriam à Paris. Et d’une façon similaire à ce dont j’avais été témoin, je demandais à Myriam si elle souhaitait que j’aide à la soulager.. Ce qu’elle fit, donc demande de Myriam et donc action de ma part. Mais bon alors là, avec un gros trac… Je me lançais. Et de la même façon, association du « mal » à un symbole, travail avec le symbole, diminution de la représentation des céphalés (ça en jette les termes scientifiques ! Non, pas du tout ?! Je suis d’accord mais ça évite trop de répétitions…) et check du nouvel état présent. Alors là grosse inquiétude ! Avais-je bien fait ?  L’intention y était mais cela eut été t-il efficace ?

Verdict : Myriam me remerciait aussi bien que Briguitte avec Francis. J’étais pas peu fier mais surtout très heureux d’avoir apporté un soulagement rapide et efficace ma cette autre collègue de formation. Oui il s’en passe en des choses en formation et pendant les pauses. Ceux qui embrassent des parcours similaires savent à quel point nous sommes chanceux d’y assister. Choix de vie bien souvent associé à des investissements personnels forts, pour autant de ces raisons comme d’autres alors j’étais très heureux d’avoir un peu aidé ma collègue.

 

La grand-mère à mal.. But No Way !

Plus tard, quelques mois après ma fin de formation, je rendais visite à Mamie Denise. Comme bien souvent elle souffrait.. De partout ou presque, ce qui est le cas et expliqué par diverses pathologies. Alors en quête de vouloir lui apporter un peu de soulagement je lui fis part de possibilités pour l’aider à gérer ses douleurs, etc.. Et donc je n’eus comme réponse qu’un truc égal à la grand mère dont je ne saurais pas retranscrire exactement les propos qui tournaient autour de « popopof, non non non j’y crois pas à vos machins choses, j’ai envie de rien, je veux plus avoir mal » et surement au passage d’autres onomatopées… Et donc pas de demande de la grand-mère et pas d’action de ma part.

 

Moins 80% si on te l’avait dit ?? Y aurais-tu cru Mamie ?

Plusieurs semaines après le dernier épisode. Nouvelle visite à mère grand Denise de son prénom. « Comment vas-tu  » ? The question à ne ?pas poser si tu oublies d’ajouter « bien » en fin de phrase.. « Comment vas-tu bien ? » aurais-je dû dire.. Ainsi donc la grand-mère a ce jour là encore mal, mais plus mal que d’habitude. Des douleurs continues et intenses qui partaient de la nuque en allant vers l’épaule et jusqu’à l’abdomen… Je compatissais et ne pensais pas pouvoir lui apporter un autre soutien que moral à ce moment là. Et alors la grand-mère D qui l’air de rien me demande si je ne peux pas lui faire quelque chose, un « truc » pour la soulager.

Alors demande de Denise et donc action de ma part. A ce stade de la lecture de cet article, je ne vous ferais pas l’affront de répéter le fonctionnement de ces chères sous-modalités.. Ce que je vous dirais en revanche c’est la manière qu’a eu la grand-mère de participer à cette expérience. Particulièrement collaborative et volontaire, ce fut un vrai plaisir que de lui faire vivre cela. Souvent chez les sceptiques comme elle pût se montrer quelques semaines plus tôt nous prenons le temps de jauger la douleur. Avec une célèbre échelle de 0 à 10…

J’avais donc pris soin avant de commencer de lui demander où elle se situait en terme de douleurs : « 10/10 » répondit-elle avec les grimaces de douleurs qui déformaient son visage.. Je suis sûr que vous avez compris le résultat du travail fait avec la grand mère.

Et oui, moins 80 % c’est pas de soldes dont je parle ! Mais lorsque je me suis enquis de ce qu’on appelle le nouvel état présent dans notre jargon.. J’eu la « formidaple » surprise qu’elle me réponde « 2/10 » sans aucunes grimaces certes, mais surtout avec beaucoup de sérénité qui apparaissait sur son visage !  Alors ? – 80 % ça t’intéresse ? En terme de douleurs j’imagine que peut-être..

 

J’adore travailler avec les SM !

Evidemment tout est différent entre chaque personne. Nous sommes autant de particularités que d’êtres. Je dois bien préciser, surtout à la lecture du dossier de L’EXPRESS n°: 3606 « les arnaques des médecines douces » (article auquel je répondrai dans un autre article) qu’évidemment il s’agit d’un soulagement et non d’un remède. On ne soigne pas, on ne guérit et on ne remplace aucuns traitements en travaillant avec les sous-modalités.

En revanche ce qui est certain c’est que j’ai toujours plaisir à soulager les personnes que je croise, en cabinet ou en dehors. Toutes les personnes qui te disent « Merci », celles qui te ajoutent « infiniment » juste après. C’est bien pour ces moments si précieux que j’ai choisi de faire ce métier. De faire ce que j’aime, aider à aller mieux.

Alexis DESJARDINS

Hypnose Ericksonienne PNL Thérapies Brèves

Mamie Denise.

Mamie Denise

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